8 décembre 2008
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.../...
Trouvé ce poème de Noël plus qu'attendrissant... Il vient du froid, du Québec...
... Jésus descend, marmots, chez vous,
Les mains pleines de gais joujoux.
Mettez tous, en cette journée,
Un bas neuf dans la cheminée.
Et soyez bons, ne pleurez pas...
Chut! Voici que viennent ses pas.
Il a poussé la grande porte,
Il entre avec ce qu'il apporte...
Soyez heureux, ô chérubins!
Chefs de Corrège ou de Rubens...
Et dormez bien parmi vos langes,
Ou vous ferez mourir les anges.
Dormez, jusqu'aux gais carillons
Sonnant l'heure des réveillons.
Pour nous, fils errants de Bohème,
Ah! que l'Ennui fait Noël blême!
Jésus ne descend plus pour nous,
Nous avons eu trop de joujoux.
Mais c'est mainte affre nouveau-née
Dans l'infernale cheminée.
Nous avons tant de désespoir
Que notre sabot est en noir.
Les meurt-de-faim et les Artistes
N'ont pour tout bien que leurs coeurs tristes...
Emile Nelligan... ( Mon sabot de Noël )
========================
... Superbe poème qui devrait nous faire réflêchir en ces temps de gaspillage honteux, de course folle à la consommation... En ces temps où tout est prétexte à consommer, où les fêtes religieuses sont transformées en foires commerciales... etc... etc...
... " Tristesse, tristesse, tu avais mon nom et mon adresse, oh tristesse..." Michel Jonasz.
=========
Trouvé ce poème de Noël plus qu'attendrissant... Il vient du froid, du Québec...
... Jésus descend, marmots, chez vous,
Les mains pleines de gais joujoux.
Mettez tous, en cette journée,
Un bas neuf dans la cheminée.
Et soyez bons, ne pleurez pas...
Chut! Voici que viennent ses pas.
Il a poussé la grande porte,
Il entre avec ce qu'il apporte...
Soyez heureux, ô chérubins!
Chefs de Corrège ou de Rubens...
Et dormez bien parmi vos langes,
Ou vous ferez mourir les anges.
Dormez, jusqu'aux gais carillons
Sonnant l'heure des réveillons.
Pour nous, fils errants de Bohème,
Ah! que l'Ennui fait Noël blême!
Jésus ne descend plus pour nous,
Nous avons eu trop de joujoux.
Mais c'est mainte affre nouveau-née
Dans l'infernale cheminée.
Nous avons tant de désespoir
Que notre sabot est en noir.
Les meurt-de-faim et les Artistes
N'ont pour tout bien que leurs coeurs tristes...
Emile Nelligan... ( Mon sabot de Noël )
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... Superbe poème qui devrait nous faire réflêchir en ces temps de gaspillage honteux, de course folle à la consommation... En ces temps où tout est prétexte à consommer, où les fêtes religieuses sont transformées en foires commerciales... etc... etc...
... " Tristesse, tristesse, tu avais mon nom et mon adresse, oh tristesse..." Michel Jonasz.
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