2 novembre 2008
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Un poème pour se souvenir de l'été... qui semble déjà loin...
... Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue:
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
... Je ne parlerai pas, je ne penserai rien:
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la nature, heureux comme avec une femme...
Arthur Rimbaud... Mars 1870...
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Ci-dessous, deux photos prises au Lac des Vieilles Forges... un soir d'été...
Photos: alainleclef
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Un poème pour se souvenir de l'été... qui semble déjà loin...
... Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue:
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
... Je ne parlerai pas, je ne penserai rien:
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la nature, heureux comme avec une femme...
Arthur Rimbaud... Mars 1870...
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Ci-dessous, deux photos prises au Lac des Vieilles Forges... un soir d'été...
Photos: alainleclef
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