25 septembre 2008
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.../... Le soir?... Nous reprendrons la route
Blanche sui court
Flânant, comme un troupeau qui broute,
Tout à l'entour
Les bons vergers à l'herbe bleue
Aux pommiers tors!
Comme on les sent toute une lieue
Leurs parfums forts!
Nous regagnerons le village
Au ciel mi-noir;
Et ça sentira le laitage
Dans l'air du soir;
Ca sentira l'étable, pleine
De fumiers chauds,
Pleine d'un lent rythme d'haleine,
Et de grands dos
Blanchissant sous quelque lumière;
Et, tout là-bas,
Une vache fientera, fière,
A chaque pas...
- Les lunettes de la grand-mère
Et son nez long
Dans son missel; le pot de bière
Cerclé de plomb,
Moussant entre les larges pipes
Qui, crânement,
Fument: les effroyables lippes
Qui, tout fumant,
Happent le jambon aux fourchettes
Tant, tant et plus:
Le feu qui claire les couchettes
Et les bahuts.
.../...
( Nous somme au vers 92 sur 116)
Blanche sui court
Flânant, comme un troupeau qui broute,
Tout à l'entour
Les bons vergers à l'herbe bleue
Aux pommiers tors!
Comme on les sent toute une lieue
Leurs parfums forts!
Nous regagnerons le village
Au ciel mi-noir;
Et ça sentira le laitage
Dans l'air du soir;
Ca sentira l'étable, pleine
De fumiers chauds,
Pleine d'un lent rythme d'haleine,
Et de grands dos
Blanchissant sous quelque lumière;
Et, tout là-bas,
Une vache fientera, fière,
A chaque pas...
- Les lunettes de la grand-mère
Et son nez long
Dans son missel; le pot de bière
Cerclé de plomb,
Moussant entre les larges pipes
Qui, crânement,
Fument: les effroyables lippes
Qui, tout fumant,
Happent le jambon aux fourchettes
Tant, tant et plus:
Le feu qui claire les couchettes
Et les bahuts.
.../...
( Nous somme au vers 92 sur 116)