24 septembre 2008
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15:04
..... - Ta poitrine sur ma poitrine,
Mêlant nos voix,
Lents, nous gagnerions la ravine,
Puis les grands bois!...
Puis comme une petite morte,
Le coeur pâmé,
Tu me diras que je te porte,
L'oeil mi-fermé...
Je te porterais, palpitante,
Dans le sentier:
L'oiseau filerait son andante:
Au noisetier...
Je te parlerai dans ta bouche:
J'irais, pressant
Ton corps, comme une enfant qu'on couche,
Ivre du sang
Qui coule, bleu, sous ta peau blanche
Aux tons rosés:
Et te parlant la langue franche...
Tiens!... - que tu sais...
Nos grand bois sentiraient la sève
Et le soleil
Sablerait d'or fin leur grand rêve
Vert et vermeil.
.../...
( à suivre et à méditer...)
Mêlant nos voix,
Lents, nous gagnerions la ravine,
Puis les grands bois!...
Puis comme une petite morte,
Le coeur pâmé,
Tu me diras que je te porte,
L'oeil mi-fermé...
Je te porterais, palpitante,
Dans le sentier:
L'oiseau filerait son andante:
Au noisetier...
Je te parlerai dans ta bouche:
J'irais, pressant
Ton corps, comme une enfant qu'on couche,
Ivre du sang
Qui coule, bleu, sous ta peau blanche
Aux tons rosés:
Et te parlant la langue franche...
Tiens!... - que tu sais...
Nos grand bois sentiraient la sève
Et le soleil
Sablerait d'or fin leur grand rêve
Vert et vermeil.
.../...
( à suivre et à méditer...)